Véhicules utilitaires
L’embarras du choix de la propulsion
2 novembre 2023 agvs-upsa.ch – La substitution des énergies fossiles dans le trafic routier est plus variée pour le secteur des véhicules utilitaires que pour celui des voitures de tourisme. L’application et les coûts déterminent la transmission la plus judicieuse. En conséquence, différentes technologies sont étudiées et développées. Actuellement, la propulsion électrique à batterie et les solutions à base d’hydrogène sont les plus prometteuses. Andreas Senger
Les piles à combustible représentent l’une des possibilités de convertir à bord du véhicule utilitaire un vecteur d’énergie (hydrogène, H2) en énergie électrique et d’alimenter ainsi le camion en électricité. Photo : Robert Bosch GmbH.
Le camion à moteur diesel perdra sa raison d’être, du moins en Europe. La pression augmente sur le secteur des transports pour qu’il utilise des systèmes de propulsion plus écologiques et réduise les émissions de CO2. Le GNC/BGC (gaz naturel comprimé, biogaz) ou le GPL (gaz de pétrole liquéfié) constituent actuellement une technique de transition. Le gaz naturel fossile (gazéifié ou liquide) permet une réduction d’environ 25 % des émissions de CO2 du moteur à combustion, car le rapport entre le carbone et l’hydrogène est meilleur qu’avec d’autres carburants fossiles comme le diesel grâce à la structure atomique de la molécule de méthane (CH4). Le biogaz est majoritairement produit à partir de déchets végétaux et sa combustion produit une quantité de CO2 équivalente à celle absorbée par les plantes durant leur croissance.
Si l’on veut réussir la défossilisation (sources d’énergie sans pétrole brut) et la décarbonisation (ne pas émettre de CO2 supplémentaire), d’autres sources d’énergie devront à l’avenir prendre le relais. En tête, on retrouve l’énergie électrique, qui passe au premier plan. Dans le secteur des voitures de tourisme, les jalons sont posés dans cette direction au niveau politique en Europe. Dans le domaine des véhicules utilitaires et du tout-terrain (comme les engins de chantier), la transmission électrique pose toutefois le défi du stockage et du chargement de l’énergie dans le véhicule. Un camion ou une pelleteuse ne doit pas rester des heures à la borne de recharge pour charger ses batteries, mais doit pouvoir partir immédiatement après avoir chargé sa cargaison ou creuser une fosse sans interruption. Selon le domaine d’application, les propulsions électriques à batterie fonctionnent pour les véhicules utilitaires (petit rayon, pas de dépassement de la capacité de charge maximale). Pour les distances plus longues, des alternatives sont indispensables.
Cliquez ici pour lire le rapport complet [PDF].
Les piles à combustible représentent l’une des possibilités de convertir à bord du véhicule utilitaire un vecteur d’énergie (hydrogène, H2) en énergie électrique et d’alimenter ainsi le camion en électricité. Photo : Robert Bosch GmbH.
Le camion à moteur diesel perdra sa raison d’être, du moins en Europe. La pression augmente sur le secteur des transports pour qu’il utilise des systèmes de propulsion plus écologiques et réduise les émissions de CO2. Le GNC/BGC (gaz naturel comprimé, biogaz) ou le GPL (gaz de pétrole liquéfié) constituent actuellement une technique de transition. Le gaz naturel fossile (gazéifié ou liquide) permet une réduction d’environ 25 % des émissions de CO2 du moteur à combustion, car le rapport entre le carbone et l’hydrogène est meilleur qu’avec d’autres carburants fossiles comme le diesel grâce à la structure atomique de la molécule de méthane (CH4). Le biogaz est majoritairement produit à partir de déchets végétaux et sa combustion produit une quantité de CO2 équivalente à celle absorbée par les plantes durant leur croissance.
Si l’on veut réussir la défossilisation (sources d’énergie sans pétrole brut) et la décarbonisation (ne pas émettre de CO2 supplémentaire), d’autres sources d’énergie devront à l’avenir prendre le relais. En tête, on retrouve l’énergie électrique, qui passe au premier plan. Dans le secteur des voitures de tourisme, les jalons sont posés dans cette direction au niveau politique en Europe. Dans le domaine des véhicules utilitaires et du tout-terrain (comme les engins de chantier), la transmission électrique pose toutefois le défi du stockage et du chargement de l’énergie dans le véhicule. Un camion ou une pelleteuse ne doit pas rester des heures à la borne de recharge pour charger ses batteries, mais doit pouvoir partir immédiatement après avoir chargé sa cargaison ou creuser une fosse sans interruption. Selon le domaine d’application, les propulsions électriques à batterie fonctionnent pour les véhicules utilitaires (petit rayon, pas de dépassement de la capacité de charge maximale). Pour les distances plus longues, des alternatives sont indispensables.
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