Occasions diesel
Le creux de la vague a été atteint
6 août 2019 upsa-agvs.ch – Bonne nouvelle pour de nombreux concessionnaires automobiles suisses: les temps d’immobilisation de voitures diesel d’occasion continuent de diminuer.
sco. «À l’heure actuelle, les concessionnaires automobiles suisses enregistrent pour les voitures diesel d’occasion une moyenne de 86 jours d’immobilisation», confirme René Mitteregger d’auto-i-dat ag. Le spécialiste des données évalue les temps d’immobilisation tous les trimestres, sur une période glissante de six mois. D’octobre 2018 à mars 2019, les voitures diesel d’occasion étaient encore immobilisées 88 jours. «La variation est marginale, mais elle confirme un retournement de tendance.» Il semblerait donc que les nombreux arguments valables en faveur du moteur diesel (consommation, émissions de CO2, couple) intéressent à nouveau les acheteurs. Quoi qu’il en soit, le diesel s’est éloigné depuis longtemps de son pic observé ces deux dernières années (96 jours).
Suite à l’affaire des valeurs d’émissions embellies, le fameux «scandale du diesel», qui s’est déroulée il y a près de quatre ans, cette motorisation avait souffert d’un important préjudice de réputation. En Suisse, il en avait notamment résulté une hausse des ventes de voitures essence ainsi que des valeurs de consommation et d’émissions de CO2 en hausse sur les voitures neuves.
Le diesel profite également d’une embellie en dehors de Suisse. «Deutsche Automobil-Treuhand» (DAT) annonce elle aussi une augmentation de la demande pour les diesels d’occasion dans son baromètre du diesel actuel. En juin, le temps d’immobilisation moyen s’élevait encore à 91 jours chez notre voisin septentrional.
DAT signale non seulement une baisse des temps d’immobilisation mais aussi une diminution des valeurs résiduelles. René Mitteregger ne peut le confirmer pour la Suisse: «Les prix sont très stables.» De 2014 à 2018, le nombre de changements de propriétaires de voitures diesel est passé de 181 000 à 237 000. M. Mitteregger: «Le fait que de très nombreuses occasions demandées sont proposées actuellement prouve que le diesel jouit encore d’une bonne situation.»
Sur le marché des voitures neuves, il n’en va pas de même: en 2018, le nombre de véhicules diesel immatriculés a chuté de 20 % par rapport à 2017. D’après René Mitteregger, cela n’est dû que partiellement à la perte de confiance des automobilistes: «Le nombre plus restreint de variantes diesel proposées pourrait aussi l’expliquer.»
sco. «À l’heure actuelle, les concessionnaires automobiles suisses enregistrent pour les voitures diesel d’occasion une moyenne de 86 jours d’immobilisation», confirme René Mitteregger d’auto-i-dat ag. Le spécialiste des données évalue les temps d’immobilisation tous les trimestres, sur une période glissante de six mois. D’octobre 2018 à mars 2019, les voitures diesel d’occasion étaient encore immobilisées 88 jours. «La variation est marginale, mais elle confirme un retournement de tendance.» Il semblerait donc que les nombreux arguments valables en faveur du moteur diesel (consommation, émissions de CO2, couple) intéressent à nouveau les acheteurs. Quoi qu’il en soit, le diesel s’est éloigné depuis longtemps de son pic observé ces deux dernières années (96 jours).
Suite à l’affaire des valeurs d’émissions embellies, le fameux «scandale du diesel», qui s’est déroulée il y a près de quatre ans, cette motorisation avait souffert d’un important préjudice de réputation. En Suisse, il en avait notamment résulté une hausse des ventes de voitures essence ainsi que des valeurs de consommation et d’émissions de CO2 en hausse sur les voitures neuves.
Le diesel profite également d’une embellie en dehors de Suisse. «Deutsche Automobil-Treuhand» (DAT) annonce elle aussi une augmentation de la demande pour les diesels d’occasion dans son baromètre du diesel actuel. En juin, le temps d’immobilisation moyen s’élevait encore à 91 jours chez notre voisin septentrional.
DAT signale non seulement une baisse des temps d’immobilisation mais aussi une diminution des valeurs résiduelles. René Mitteregger ne peut le confirmer pour la Suisse: «Les prix sont très stables.» De 2014 à 2018, le nombre de changements de propriétaires de voitures diesel est passé de 181 000 à 237 000. M. Mitteregger: «Le fait que de très nombreuses occasions demandées sont proposées actuellement prouve que le diesel jouit encore d’une bonne situation.»
Sur le marché des voitures neuves, il n’en va pas de même: en 2018, le nombre de véhicules diesel immatriculés a chuté de 20 % par rapport à 2017. D’après René Mitteregger, cela n’est dû que partiellement à la perte de confiance des automobilistes: «Le nombre plus restreint de variantes diesel proposées pourrait aussi l’expliquer.»
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