Journée des garagistes suisses
David Pasquiet: L’excellence chevillée au corps
17 décembre 2021 agvs-upsa.ch – Autodidacte, cet ancien cuisiner est à la tête de l’une des plus importantes chocolateries artisanales de Suisse romande. Son secret? Une créativité sans borne et l’envie de toujours perfectionner ses réalisations en chocolat. Lors de la «Journée des garagistes suisses» du 18 janvier 2022, David Pasquiet racontera ce qui l'anime et ce que la perfection signifie pour lui.
mbe. Audacieuses, surprenantes et parfois improbables… Les créations chocolatières de David Pasquiet brillent par leur originalité et séduisent un nombre toujours croissant de clients. Considéré par certains comme un «magicien», l’artisan chocolatier se distingue surtout par sa propension à sortir des sentiers battus. Toujours à l’affût de nouvelles idées, il travaille énormément à l’instinct et reconnaît volontiers ne pas aimer ce qui est trop écrit, pensé ou réfléchi. «C’est parfois un peu compliqué de me suivre, glisse-t-il en souriant. Si j’ai une idée en tête, je la réalise jusqu’au bout, que cela plaise ou non.»
Les créations de David Pasquiet séduisent et les clients affluent rapidement. En octobre 2008, L’Instant Chocolat inaugure déjà sa deuxième boutique, à Sion. Aujourd’hui, l’entreprise est également présente à Sierre, où se trouve depuis 2019 son laboratoire de confection, et à Vevey. Elle emploie 30 collaborateurs et commercialise environ 30 tonnes de produits finis par an. Ses créations phares sont les choconougats, de fines lamelles de nougat enrobées de chocolat, ainsi que des sphères colorées fourrées avec des ganaches aux goûts différents. Près de 10 tonnes de ces deux produits sont écoulées chaque année.
En 2013, David Pasquiet se lance un nouveau défi: participer au Swiss Chocolate Master. «Je voulais me comparer aux autres chocolatiers professionnels, pour savoir où j’en étais». Ses attentes ne sont pas déçues puisqu’il décroche le titre de champion suisse, alors même qu’il n’a aucun diplôme dans ce domaine. Une consécration. Cette première place le conduit la même année à représenter la Suisse aux championnats du monde, où il termine à une très honorable 10e place. «Ce fut une expérience formidable, qui m’a prouvé que je ne faisais pas tout faux en matière de travail du chocolat», décrit David Pasquiet.
De retour en Suisse, le chocolatier, désormais reconnu par ses pairs, aurait pu s’endormir sur ses lauriers. Mais une telle attitude est très éloignée de son caractère perfectionniste et de sa philosophie de vie. «À chaque fois que j’atteins un objectif, je me dis qu’il est toujours possible de faire mieux. J’aime avancer en permanence, trouver de nouvelles idées, de nouveaux défis pour faire évoluer mon travail. La création est une quête sans fin vers toujours plus de perfection.» Le chocolatier n’hésite donc pas à innover, comme avec ce chocolat au goût de châtaigne et de viande séchée, développé récemment. Un mariage audacieux, qui a immédiatement séduit.
Les créations de David Pasquiet sont aujourd’hui des produits de luxe, qui s’arrachent auprès d’une clientèle ne rechignant pas à mettre le prix pour vivre une expérience gustative hors du commun. Et cela passe aussi par une matière première d’exception. Dans cette optique, L’Instant Chocolat s’approvisionne en fruits auprès de petits producteurs valaisans et français. Depuis 2016, David Pasquiet travaille aussi avec son propre chocolat, développé en collaboration avec la maison Felchlin, basée à Schwytz. Ce chocolat est conçu avec une fève de cacao rare (la Piura Porcelana) provenant du Pérou. Un concept global a été développé avec les agriculteurs péruviens, que L’Instant Chocolat soutient financièrement, et auprès desquels David Pasquiet se rend régulièrement.
À l’avenir, le chocolatier continuera de développer son entreprise selon la philosophie qui est la sienne depuis ses débuts, avec une créativité sans bornes alliée à une grande exigence de qualité. L’Instant Chocolat est aujourd’hui l’une des plus importantes chocolateries artisanales de Suisse romande. Convaincu d’avoir atteint son rythme de croisière, David Pasquiet ne souhaite pas se lancer dans la course aux boutiques et aux volumes. «En s’agrandissant trop, le risque est de standardiser la production et de perdre en qualité. Ce n’est pas ainsi que je conçois mon travail.»
Source: L' instant Chocolat
mbe. Audacieuses, surprenantes et parfois improbables… Les créations chocolatières de David Pasquiet brillent par leur originalité et séduisent un nombre toujours croissant de clients. Considéré par certains comme un «magicien», l’artisan chocolatier se distingue surtout par sa propension à sortir des sentiers battus. Toujours à l’affût de nouvelles idées, il travaille énormément à l’instinct et reconnaît volontiers ne pas aimer ce qui est trop écrit, pensé ou réfléchi. «C’est parfois un peu compliqué de me suivre, glisse-t-il en souriant. Si j’ai une idée en tête, je la réalise jusqu’au bout, que cela plaise ou non.»
Cette recette fait aujourd’hui le succès de L’Instant Chocolat, la chocolaterie fondée par David Pasquiet et son épouse Virginie. L’histoire de l’entreprise débute en 2005 par la reprise d’une modeste nougaterie à Crans-Montana. David Pasquiet est alors cuisinier-pâtissier. Français d’origine, il a déjà travaillé dans plusieurs grands établissements valaisans. Le couple saisit l’occasion de passer à autre chose, de changer de routine. Un pari osé, car ni l’un ni l’autre ne connaissent grand-chose au nougat. Après trois ans, cependant, David Pasquiet trouve le travail du nougat trop répétitif. Il se lance alors dans le chocolat. En autodidacte. «Comme je n’avais pas de formation dans ce domaine, je n’ai pas été formaté par des idées préconçues. J’ai travaillé le chocolat à ma façon, comme il me semblait juste de le faire», explique l’artisan.
En 2013, David Pasquiet se lance un nouveau défi: participer au Swiss Chocolate Master. «Je voulais me comparer aux autres chocolatiers professionnels, pour savoir où j’en étais». Ses attentes ne sont pas déçues puisqu’il décroche le titre de champion suisse, alors même qu’il n’a aucun diplôme dans ce domaine. Une consécration. Cette première place le conduit la même année à représenter la Suisse aux championnats du monde, où il termine à une très honorable 10e place. «Ce fut une expérience formidable, qui m’a prouvé que je ne faisais pas tout faux en matière de travail du chocolat», décrit David Pasquiet.
De retour en Suisse, le chocolatier, désormais reconnu par ses pairs, aurait pu s’endormir sur ses lauriers. Mais une telle attitude est très éloignée de son caractère perfectionniste et de sa philosophie de vie. «À chaque fois que j’atteins un objectif, je me dis qu’il est toujours possible de faire mieux. J’aime avancer en permanence, trouver de nouvelles idées, de nouveaux défis pour faire évoluer mon travail. La création est une quête sans fin vers toujours plus de perfection.» Le chocolatier n’hésite donc pas à innover, comme avec ce chocolat au goût de châtaigne et de viande séchée, développé récemment. Un mariage audacieux, qui a immédiatement séduit.
Les créations de David Pasquiet sont aujourd’hui des produits de luxe, qui s’arrachent auprès d’une clientèle ne rechignant pas à mettre le prix pour vivre une expérience gustative hors du commun. Et cela passe aussi par une matière première d’exception. Dans cette optique, L’Instant Chocolat s’approvisionne en fruits auprès de petits producteurs valaisans et français. Depuis 2016, David Pasquiet travaille aussi avec son propre chocolat, développé en collaboration avec la maison Felchlin, basée à Schwytz. Ce chocolat est conçu avec une fève de cacao rare (la Piura Porcelana) provenant du Pérou. Un concept global a été développé avec les agriculteurs péruviens, que L’Instant Chocolat soutient financièrement, et auprès desquels David Pasquiet se rend régulièrement.
À l’avenir, le chocolatier continuera de développer son entreprise selon la philosophie qui est la sienne depuis ses débuts, avec une créativité sans bornes alliée à une grande exigence de qualité. L’Instant Chocolat est aujourd’hui l’une des plus importantes chocolateries artisanales de Suisse romande. Convaincu d’avoir atteint son rythme de croisière, David Pasquiet ne souhaite pas se lancer dans la course aux boutiques et aux volumes. «En s’agrandissant trop, le risque est de standardiser la production et de perdre en qualité. Ce n’est pas ainsi que je conçois mon travail.»
Source: L' instant Chocolat
Ajouter un commentaire
Commentaires